Le 27 janvier, c’est le World Breast Pumping Day, soit la journée mondiale dédiée au tirage de lait maternel. Un moment idéal pour réfléchir aux droits et devoirs de la mère (allaitante) sur le lieu de travail, et par extension à la procédure complète de protection de la maternité.  

 

La protection de la maternité : de quoi s’agit-il et pourquoi ?

 

Une travailleuse annonce qu'elle est enceinte ? Alors elle est protégée par la loi. Elle ne peut donc plus effectuer de travaux à haut risque ni être employée à un poste de travail à haut risque.

 

Elle est également protégée contre le licenciement jusqu'à un mois après son repos postnatal et tant qu'elle allaite. En outre, une interdiction prévaut par rapport à la discrimination, aux heures supplémentaires et au travail de nuit. Pour terminer, elle a droit à des examens prénataux et à des pauses pour l'allaitement. 

 

Tout savoir sur la procédure de protection de la maternité
 

Quels sont les droits et les devoirs d’une travailleuse qui allaite ? 

 

Toute travailleuse qui reprend le travail après un congé de maternité a droit à des pauses pour allaiter son bébé ou tirer son lait. Vous employez une maman qui souhaite allaiter ? Alors vous devez prévoir un certain nombre d'éléments.   

  • Une nouvelle maman a droit à des pauses d'allaitement jusqu'à 9 mois après la naissance de son enfant. Une pause d'allaitement dure une demi-heure. Une collaboratrice travaillant plus de 7h30 par jour a droit à deux pauses. 
  • En tant qu'employeur, vous devez fournir une salle d'allaitement confortable. Cette pièce doit être bien chauffée et bien ventilée et doit pouvoir être fermée à clé afin que les collaboratrices puissent allaiter ou tirer leur lait discrètement et en silence. Un réfrigérateur doit également être disponible pour conserver le lait tiré. Il doit également y avoir de l'eau froide et chaude à disposition et une chaise confortable. Votre conseiller en prévention-médecin du travail peut vous conseiller une salle d'allaitement. 
  • Dans le cadre de son travail, votre collaboratrice est-elle exposée à des substances ou à des conditions qui présentent des risques pour la santé de son bébé ou pour l'allaitement ? Vous pouvez alors proposer un travail adapté ou votre collaboratrice peut avoir droit à un congé d'allaitement prophylactique ou préventif. C'est le médecin du travail qui en décide. Un certificat médical du médecin traitant est également accepté. 
  • Il incombe à votre collaboratrice de demander les pauses d'allaitement en temps utile. Cette démarche doit être effectuée deux mois à l'avance par lettre recommandée, ou par la remise d'une lettre dont une copie est signée pour réception par l'employeur. Toutefois, ce délai peut être raccourci d'un commun accord.  
  • Pour conserver son droit aux pauses d'allaitement, la travailleuse doit prouver qu'elle allaite effectivement au moyen d'un certificat provenant d’un bureau de consultation pour nourrissons (Kind & Gezin ou ONE) ou d'un certificat médical. Ce certificat doit être renouvelé tous les mois.  

 

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